Ce que nous laisse Tamura Nobuyoshi Shihan

Publié le par un membre du club d'aïkido des Avirons ( Réunion

 

Tamura Shihan [800x600]

 

 

En guerrier toujours prêt, Tamura Shihan était prêt tout autant à rire, jusqu'à saisir le petit détail furtif qui amuse. Nul n'oubliera ses attitudes déconcertantes, son clin d'oeil plein d'humour, de douceur, de malice et de charme, qui venait rompre définitivement, tranchant comme un sabre, une discussion dans laquelle nous allions nous engluer. Sobre mais drôle, serieux mais amusant, il aimait la vie et la vivait pleinement (...)

Tamura Shihan a aussi noté le lien existant entre Ange et Démon et en observateur éclairé, se permet de rapeller que "les êtres vivants partagent une soif d'exister".

 Il a immédiatement perçu le sens du partage, fût-il entre diable et ange. Une terrible invitation à la tolérance, et mieux, à l'acceptation de l'autre sans jugement selectif. (...)

 

"Ne pas chercher à changer l'autre mais se changer soi-même".


Ce fut l'ultime phrase de Tamura Shihan lors de son dernier stage à Dijon en mars 2010, avant qu'il ne se retire et se prépare pour le "grand passage".

Il est un exemple vivant montrant que la technique n'est rien tant qu'il n'y a pas cette transformation interieure.

Il est la démonstration éclatante que "plus grande est la sérénité, plus juste est le mouvement".

Le secret de son efficience semble bien trouver sa place dans cette sentence japonaise :

" Le sabre n'allonge pas le bras de celui qui ignore la vertu".

 

                                                                                  Jaques Bonemaison, 7è Dan

                                                             HS ENERGIES N°6-Aïkido Avril/Juin 2011

Publié dans HISTOIRE DE L'AIKIDO

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article